Interview Jean Luc Berger : président du Rotary Club

6 mai 2025

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jean-Luc Berger, je suis président du Rotary Club Aix-en-Provence Connection. Je suis un Rotarien de longue date et fondateur de ce club.
L’idée d’organiser un salon autour des mangas nous est venue il y a trois ans. Nous étions une trentaine de membres, et peu d’entre nous connaissaient réellement cet univers. Mais inspirés par nos enfants et petits-enfants, grands consommateurs de mangas, nous avons vu là une belle opportunité de créer un événement original autour de la culture japonaise et de l’univers manga. C’est ainsi qu’est né le projet d’un salon avec des stands, des animations et tout un univers dédié à cette culture.

Concrètement, le Rotary Club, c’est quoi ?

Le Rotary agit à l’échelle locale, nationale, mais aussi internationale.
Par exemple, nous avons reconstruit deux villages au Népal. Nous avons levé plus de 50 000 dollars pour installer des serres en bambou et aider les familles à devenir autosuffisantes en légumes.
C’est une belle illustration de notre engagement humanitaire.
Sur le plan local, nous accompagnons aussi les jeunes, comme lors de simulations d’entretien ou de coaching pour les étudiants en Master 2. Il ne s’agit pas toujours d’argent, mais souvent simplement de donner de notre temps et de partager nos compétences.

Pourquoi avoir décidé de créer un salon ?

L’idée du salon était de réunir des commerçants spécialisés dans l’art du manga et la culture japonaise.
Autour de ces stands, nous avons mis en place de nombreuses animations : arts martiaux, chanteurs, danseurs de K-pop, concours de cosplay…
L’objectif est de proposer un véritable voyage culturel et ludique au public.

Pourquoi un salon comme celui-ci ?

Ce salon s’inscrit dans ce que nous appelons au Rotary une “action » : une initiative au service de la société.
Dans ce cas, c’est une action caritative qui permet de collecter des fonds pour soutenir des causes qui nous tiennent à cœur, notamment en lien avec l’enfance : la lutte contre le décrochage scolaire, les maladies orphelines, ou encore le soutien à un club de judo, « Le Club des Milles », qui intègre des jeunes en situation de handicap.
D’ailleurs, samedi, des démonstrations ont eu lieu avec plusieurs jeunes handicapés, dont trois ont été champions de France cette année.
Nous sommes très fiers d’avoir contribué à leur réussite grâce à notre soutien financier l’an dernier.

Quel est l’objectif du salon ?

Au départ, nous n’étions pas experts en culture japonaise, mais après trois éditions et beaucoup de travail, nous avons considérablement élargi notre réseau et notre compréhension du sujet.
Nous travaillons désormais avec de nombreuses associations locales, nationales et même internationales. Le salon vise à faire découvrir et partager la culture japonaise avec le plus grand nombre.
Cette année, nous avons même l’honneur de recevoir le consul général du Japon.
C’est un événement culturel, mais aussi un moyen de soutenir des causes importantes. Le salon est participatif : chacun y trouve du plaisir tout en contribuant à des actions solidaires.

Combien d’éditions ont déjà eu lieu ?

Cette année, nous en sommes à notre troisième édition. Pour la première fois, nous l’organisons à La Manufacture.
Jusqu’à présent, le salon se tenait à l’extérieur, devant le Pavillon Noir. Nous sommes ravis de ce nouveau lieu, qui correspond parfaitement à nos attentes.

Retourner sur l’article